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Depuis l’avènement de la crise à Fria, l’Association des Ressortissants et Sympathisants de Fria apporte chaque année de l’aide à la population de Fria pour le mois Saint de Ramadan dans un projet appelé ‘‘Urgence Ramadan’’. Quelques membres de ce projet humanitaire se sont prêtés au micro de notre reporter. Lisez...
Bah Mamadou Yaya, membre de l’Association des Ressortissants et Sympathisants de Fria (ARSYF) revient ici sur le déroulement de cette activité. Pour lui «depuis le 19, nous nous sommes rendus à Conakry dans le cadre de nos activités pour tendre la main aux personnes ressources. Nous avons rencontré pas mal de personnes dont certaines, étant très sensibles aux problèmes de Fria, ont réagi immédiatement. Car nous traversons aujourd’hui une période très difficile depuis l’avènement de cette crise » a-t-il fait savoir. Et de signaler que «les gens trouvent cela appréciable bien que les difficultés que nous rencontrons sur le terrain sont assez énormes, mais cela ne nous décourage pas. »Ne laissant pas en marge le gouvernement, Mr Bah souligne que «nous avons beaucoup d’espoir de la part du gouvernement, c’est pourquoi nous allons partir rencontrer les membres du gouvernement et voir ce qu’ils peuvent faire car cette affaire doit les préoccuper à plus d’un titre. » Plus loin il précise : « Ce n’est pas seulement dans le cadre de l’urgence Ramadan c’est aussi et surtout comment reprendre les activités à Fria. Car c’est une priorité. Mais pour notre part c’est surtout une question d’urgence qui nous pousse à agir maintenant ».
Pour sa part, Mlle Koumba Kamissa DIALLO, secrétaire permanente du bureau ARSYF Conakry dira que « c’est une activité que nous avons menée depuis l’année 2012 au début de la crise. Cette démarche socio-humanitaire a pour but d’aider la population de Fria pendant le mois de Ramadan » a-t-elle laissé entendre. Selon elle « l’année dernière, cette activité a été un succès. Comme la crise est d’actualité à Fria, on a décidé de relancer cette activité pour cette année 2013 ». Et d’ajouter « nous avons une équipe composée des membres d’ARSYF et des volontaires. Pour le moment, on n’a pas eu beaucoup de difficultés, seulement on a rencontré aujourd’hui des gens qui ne comprennent pas jusqu’à maintenant la souffrance de la population de Fria. Même s’ils n’ont pas des parents là-bas, je pense qu’ils devraient être touchés de la situation des Friakas par ce qu’après Fria ça peut être une autre préfecture. Tout le monde doit être sensible » a-t-elle regretté avant de demander l’assistance de tous les gens de bonne volonté. Et de renchérir que « c’est vrai cela ne peut pas nous sortir de la crise mais cela peut aider à un moment ». Selon toujours Mademoiselle Diallo « comparativement à l’année dernière où il y’avait beaucoup de personnes qui ne connaissaient pas notre activité. Car c’est après cette campagne qu’on a essayé de faire un battage médiatique pour faire passer l’information afin que les gens sachent la réalité de la préfecture ».
Boussouriou Bah, pour ARSYF.INFO