UNE RECEPTION TOUTE CHALEUREUSE POUR LA 2ème EQUIPE DE VOLONTAIRES DE LA GUILDE

Ils sont quatre comme les Quatre Mousquetaires et ont pour nom Colin HENOT, Valentin TAVERNIER, Benoit CALMEL et Marine LAURENT. Ce sont les volontaires du mois de Juillet de la mission conjointe ARSYF-GUILDE. Objectif, « SAUVER FRIA » de l’impasse socio-ouvrière qu’elle traverse depuis 15 mois dans un contexte socio-politique nationale déjà très corsé. Une 2^ème mission de la Guilde, une ONG française en partenariat avec ARSYF qui s’inscrit comme la précédente dans le cadre de la recherche de solutions durables pour rendre la ville bauxitique de Fria moins dépendante de son unité industrielle.

Après la visite  donc des différents services administratifs de la ville ce matin, cap sur le siège d’ARSYF sis dans le quartier ouvrier de sabèndè ou les jeunes missionnaires ont été ensuite reçus par leurs confrères d’ARSYF dans une ambiance plutôt  conviviale.

D’entrée, l’honneur est revenu successivement à messieurs Alhassane BALDE et Thierno Boubacar BALDE ‘‘Major’’ respectivement Superviseur général et Coordinateur du Projet « ARSYF-GUILDE Mission Sauver Fria» de souhaiter la bienvenue et un excellent séjour de travail dans la cité d’alumine de Fria aux jeunes volontaires avant de revenir sur les épisodes douloureux qu’a connus notre Préfecture pendant la durée de la crise.

Quant aux volontaires français, ils se sont dits très touchés par la portée symbolique de l’accueil et de la chaleur toute particulière de l’hospitalité qui leur a été réservé. Hâtes de s’y mettre, les missionnaires ont promis de réfléchir ensemble aux côtés de leurs homologues de Fria sur des projets à court et long terme porteurs de développement et de croissance pouvant aider la ville d’alumine de Fria à être moins dépendante de l’exploitation minière.

A noter enfin que ces projets concerneront la construction d’une médiathèque ; la mise en œuvre d’un projet d’appui à la gestion des ordures ménagères dans la commune urbaine de Fria (PAGOM) ; la relance de la culture arachidière au niveau de la zone agropastorale de Banguigny (PACCA) et le jumelage  de Fria avec une autre ville française en vue d’un échange éventuel de savoir-faire (technique et technologie) à tous les niveaux pour le développement social, économique et culturel d’une ville en pleine déperdition.