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Par Abdoulaye GV Camara
La fermeture temporaire de l’usine d’alumine de Fria se précise plus que jamais dans le cœur et l’esprit des 3000 travailleurs que compte l’entreprise.
Après la publication la semaine dernière par un cabinet américain d’un rapport final né de l’audit mené en mai 2012 dernier conjointement par les spécialistes du dit cabinet et de plusieurs autres auditeurs internationaux dont les russes, les français et les canadiens. Relayée ensuite par plusieurs médias privés du pays notamment les radios Espace et Nostalgie Fm, ces résultats seraient accablants et l’addition sans doute salée très salée pour Fria, sa ville et son unité industrielle. Car à en croire le rapport, au lieu de 50 millions de dollars ; il faudra désormais débourser environ la bagatelle de 605 millions de dollars pour envisager toute idée de relance de la production du coté de l’usine d’alumine de Friguia.
Dans la préfecture de Fria, cette terrible nouvelle sonne chez la plupart des habitants de la première usine d’alumine en terre africaine comme le symbole d’une désillusion générale. Quant à la centaine de travailleurs des très rares services assurant le service minimum notamment ceux du stratégique groupe électrique. Eux aussi ont récemment menacé de bouder le travail jusqu’à ce que leurs salaires soient payés. Si
Si ces menaces se confirment, la ville de Fria et ses habitants seraient totalement privés d’électricité et d’eau. Une catastrophe socio-humanitaire serait alors à redouter dans une ville jadis ‘‘Petit Paris’’ qui malgré elle, entamerait son vingtième mois de crise.
Par Abdoulaye GV Camara
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