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La ville de Fria va tomber dans l’escarcelle de l’opposition. Ce fait qui constitue un cauchemar pour le pouvoir en place, en place est un rêve de plus en plus caressé par les partis politiques de l’opposition et tous les déçus du changement.
Certes, la Cité de l’alumine représente un enjeu électoral mais pas au point de donner à son vainqueur la majorité à la future assemblée nationale. Mais à la suite des derniers développements de l’actualité ici à Fria, le RPG et ses alliés font tout pour jeter les électeurs dans les bras de l’opposition. La récente affaire de Lansana KOUYATE est la goutte d’eau qui semble avoir fait déborder le vase. Refuser à un homme politique le droit d’exercer ses activités sur le sol guinéen, et empêcher à la population dans le besoin de recevoir une aide substantielle destinée à l’aider à traverser les moments difficiles continue d’alimenter la polémique. Il ne reste plus aujourd’hui que l’Administration radicale et les inconditionnels du RPG pour soutenir un régime qui se décrédibilise de jour en jour aux yeux des friakas.
Avant le cas KOUYATE, les populations avaient déjà le sentiment d’avoir été abandonnées par le régime dans le contentieux qui oppose les travailleurs à Rusal. La semaine dernière, sur les 1 000 sacs de riz envoyés par le Gouvernement, l’Administration s’est adjugée la moitié et les pauvres travailleurs n’ont dû se contenter que de 10 kg par personne. Idem pour le poisson : sur 150 cartons, les travailleurs n’ont reçu que 50 cartons. Pour éviter de ne se contenter que d’un ou deux poissons par travailleur, on finalement réparti le poisson entre les femmes travailleuses. Comme si le malheur des uns faisait le bien des autres.
Au-delà des petits (ou plutôt grands) profits que tirent certains, il s’est constitué autour du Président une meute prête à tout pour faire taire les partis et une partie de la presse et de l’opinion. La moindre critique envers le régime est considérée par eux comme un délit répréhensible.
Beaucoup de personnes qui espéraient un rapide et profond changement ont sont pour leurs frais. Et ils souhaitent de tous leurs vœux la tenue d’élections législatives pour voter massivement en faveur de cette opposition décriée par les partisans du régime.