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ISIC
Le journaliste Ibrahima Ahmed Barry
Chérif BAH, ancien directeur de la banque nationale
Aboubacar Akoumba et Nicholas PHYTIAN de la fondation THOMSON REUTERS
Dr Ahmed KANTE ancien ministre des mines
Dr Bangaly CAMARA DG de l'ISIC
Mr Taran DIALLO
Noël GNIMASSOU entouré des formateurs
cabinet HERBERT
Lancement de la formation proprement dite après la cérémonie d’ouverture. Les organisateurs ont présenté l’objectif de la formation ainsi que les résultats attendus. Emma Tarant TAYOU de « REVENUE WATCH » et Nicholas PHYTIAN de la Fondation « THOMSON REUTERS » ont également apporté une contribution considérable à l’atelier. Sans oublier celles d’Aboubacar Akoumba DIALLO, Ibrahima Ahmed BARRY et Dr Bangaly CAMARA.
Le tout premier intervenant extérieur nous a fait un exposé sur l’histoire de l’exploitation minière en Guinée. Dr Ibrahima SOUMAH, ancien ministre des Mines nous a permis d’en savoir un peu plus ce secteur qui représente 25% du PIB avec une main d’œuvre chiffrée à 10 000 permanents et 100 000 emplois saisonniers.
Au cours de cette 1ère journée, MM Ibrahima Cherif BAH ancien gouverneur de la BCRG, Lancéi TRAORE consultant ancien de Friguia, Alkaly YANSANE ancien directeur du CPDM et El Hadj Saidou DIALLO ex S/G du Ministère de l’Energie et Environnement se sont succédés au micro et nous apporté une mine considérable d’informations utiles à la Formation.
Les jours suivants ont continué dans le même sens avec des intervenants aussi prestigieux qu’Ahmed KANTE ancien ministre des Mines, Mr Taran DIALLO de la plate-forme « Publiez ce que vous payez », Mr YOULA Président de GAC et de la Chambre des Mines, Mr Ibrahima DIAKITE DG de RIO TINTO GUINEE, Mr Aboubacar DIALLO du CECIDE ont à leur permis au groupe des apprenants d’avoir une meilleure approche du secteur des Mines, du rôle des différents acteurs, du circuit de l’argent, de la connaissance des codes et conventions, etc.
A la fin de cette 1ère semaine de travail, on peut retenir que :
1 - La Guinée est un pays richement doté de ressources minières.
2 - La Guinée est un pays qui connait une exploitation minière depuis plus de 50 ans à l’échelle industrielle. 7 compagnies minières opèrent actuellement et des dizaines de permis de recherche sont accordés à d’autres compagnies.
Mais le nerf de la guerre est l’argent. L’omniprésence de l’argent représente à la fois une manne mais aussi un danger et un manque à gagner si ce qui est payé n’est pas déclaré et connu de tous.
Bien que le pays se soit doté d’un système fiscal, d’un code minier et d’arsenaux juridiques sensés régir et amener plus de transparence dans le secteur, il n’en demeure pas moins que celui-ci souffre de maux : corruption, non-respect des lois et des codes, dégradation de l’environnement, conflit avec les populations riveraines, etc.
Ce qui peut expliquer son faible impact sur le développement socio-économique local et national bien qu’il représente 25% du Pib.
La révision du code minier et des conventions minières, l’implication de la Société Civile, l’adhésion à l’ITIE auraient dû conduire à plus de transparence dans le secteur et plus de confiance entre les différents acteurs que sont l’Etat, les opérateurs miniers, les populations riveraines et la société Civile.
Malgré tout cela, l’activité minière en Guinée est opaque sur le plan des revenus engrangés et de l’argent versé. Ajoutons à cela sa responsabilité dans la dégradation de l’environnement et les nombreux conflits qui oppose les opérateurs aux populations même si l’on a des raisons de se féliciter de beaucoup de réalisations d’infrastructures au profit des populations.