LA COMPAGNIE RUSAL PROCEDERAIT-ELLE A DES REGLEMENTS DE COMPTE ?

Vae victis ! Malheur aux vaincus ! A en croire de sources sûres, 14 membres du bureau syndical de l’usine de Friguia seront bientôt à la porte,  virés sans autre forme de procès par le patron et partenaire Rusal.

Une compagnie russe qui ne tiendrait nullement compte du facteur humain, facteur qui pourtant conditionnerait un meilleur climat de travail vers une productivité encore plus accrue selon certains syndicalistes écoutés sous couvert d’anonymat. Un licenciement que s’il se confirme serait alors abusif de l’avis de nombreux observateurs.

Cette chasse aux sorcières à laquelle se livre l’employeur concerne, outre le collège syndical, une cinquantaine de travailleurs soupçonnés de radicaux et de meneurs à l’encontre lors des dernières grèves que la compagnie a connues ces dernières années. D’autres travailleurs sont sur la sellette parce qu’ils auraient omis ou tout simplement refusé de signer l’engagement écrit qui leur avait été soumis.

Appliquer la loi dans toute sa rigueur ou chasse à la sorcière ? La question reste en tout cas posée. Toujours est-il que les éventuels cas de dérive ou d’abus menacent dangereusement l’image du droit de grève dans notre pays.

Aujourd’hui, face à toutes ses perspectives qui ne ravissent point le pauvre ouvrier de Guinée l’on pourrait se demander à quand l’exercice du véritable droit dans notre pays.