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1er site d'information guinéen basé essentiellement sur l'actualité d'une ville : Fria en Guinée depuis 2006

INSECURITE : EN PLUS DE LA CRISE SOCIO OUVRIERE, LES FIAKAS RESTENT TRES PREOCCUPES PAR LEUR SECURITE

Les Friakas plus que jamais perplexes de leur sécurité à l’apogée de la crise socio-ouvrière qui frappe la ville. Sous fond de sondage réalisé par le service d’investigation de notre site Arsyfinfo.com sur la problématique. Nous réservons la primeur et l’exclusivité des résultats découlant de cette enquête société.

En effet, les citoyens de Fria sont dubitatifs de leur sécurité quotidienne, avec un manque notoire de structure spécialisée dans la lutte contre l’insécurité urbaine.

Sur une enquête menée et appliquée sur un échantillon de 10, six 6 sur 10 friakas ont déclaré ne pas se sentir en sécurité dans leur quartier, alors qu’un citoyen sur 10 a déclaré avoir eu à craindre de subir un crime dans sa propre maison au cours des (2) dernières années.

De même, il a été relevé qu’un sur 10 citoyens admet avoir été victime de vol au moins une fois dans sa propre maison durant les (5) dernières années. Pendant que 1 sur 10 des friakas a déclaré avoir été victime d’une agression physique au moins une fois au cours des deux dernières années.

A Fria, ces statistiques ne sont nullement fantaisistes. Cette recrudescence du banditisme et de la violence s’expliqueraient aujourd’hui par l’obscurité manifeste née de la crise ouvrière et des nombreuses difficultés liées à celle-ci notamment le chômage, la démission parentale et la consommation abusive de la drogue. A cela s’ajoute le fait que les citoyens ne déclarent pas ou peu ces actes criminels à la police ou au niveau d’une structure spécialisée de lutte contre l’insécurité.

Sur les raisons, 2 sur 10 citoyens estiment que la police demande de l’argent contre 6 sur 10 des opinions qui pensent que la police n’écoute pas ou ne se préoccupe pas des plaintes des citoyens.

Dans tous les cas, ce constat plus qu’alarmant doit inquiéter et attirer les sensibilités à tous les niveaux de responsabilités politiques, administratives, sécuritaires et sociales de la préfecture de Fria.

Et pourquoi pas le gouvernement, à travers le ministère de tutelle qui dans sa politique générale, définissait la sécurité comme une valeur sûre que tout guinéen doit recouvrer où qu’il soit, à n’importe quel endroit du territoire national à l’heure du changement prôné par le Président Alpha Condé.

Par Abdoulaye GV Camara

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