FINALE DU CONCOURS DE MOTS DOTE DU PRIX ‘‘BETTY EXPRESSION’’

Dans la bibliothèque du Lycée CABRAL, avait lieu ce samedi la grande finale d’un concours de mots de langue française doté du prix ‘‘Betty Expression’’.

Devant un parterre d’élèves de CABRAL et GOBIKO, trois candidats, Hervé Kokoly MALOMOU de la 11^ème SM 1, Mohamed DIALLO de la 11^ème SM 2 et Djibril SOUMAH de la 11^ème SM 3 représentaient chacun leur classe en tant que finaliste. On notait aussi la présence de Mr Dian Boye DIALLO proviseur, d’éminents professeurs, les clubs littéraires et la presse (Friainfo bien sûr et PLUME PLUS).

Salif Betty BANGOURA, juriste de formation et professeur au Lycée CABRAL, a initié car dit-il : ‘‘A cause des insuffisances constatées chez les élèves en français, j’ai initié ce concours pour les aider à renforcer leurs capacités dans les techniques de l’expression orale et écrite. Ce concours se décline en trois volets : le concours de mots, celui de lecture en janvier et celui de poésie en mars.’’ Pour celui qui est aussi membre du CSI d’ARSYF-Guinée, la tâche ne fut pas des plus aisées.

Cette finale s’est déroulée en deux étapes : d’abord celle des 20 points gagnants où chaque candidat cite 10 mots en donnant la définition et en les utilisant dans une phrase. Puis celle du jeu décisif où l’assistance donne des mots que chaque candidat devra définir et utiliser dans une phrase.

A ce jeu, ce fut Hervé Kokoly MALOMOU de la 11^ème SM 1 qui a raflé la mise avec un total de 25 points. Il obtient par la même occasion le diplôme de vainqueur et trois livres : économie, physique-chimie et méthode de français. Il partage avec les deux autres finalistes trois livres (français, anglais et mathématiques) offerts par le Proviseur et un abonnement annuel à la Bibliothèque du Lycée offerts quant à eux par le bibliothécaire.

Le Proviseur a encouragé ce genre d’initiative et s’est dit disposé à toujours soutenir ce genre de démarche dans le souci d’aider les élèves. Plusieurs d’entre eux ont souhaité que cela s’élargisse à d’autres matières.

A défaut de devenir des Bernard PIVOT, ils ont été néanmoins des pivots de leurs classes et il leur faudra encore beaucoup de travail pour égaler l’illustre linguiste. Parce qu’on a entendu l’un d’eux définir le mot idoine par : celui qui ne fait pas la douane.