BOURSE RUSAL : BIENTOT LES 100 BENEFICIAIRES

« Merci à RUSAL d’avoir tenu son engagement, merci pour l’opportunité qu’elle offre à la Guinée », ces mots, tenus au CFP de Fria, sont du préfet de la localité, El Hadj Mamadou CONTE. Qui, visiblement très comblé venait de lancer l’avant dernière phase du concours bourses RUSAL 2011. C’était vendredi dernier. Un vendredi saint et plein d’espoir pour près de 200 candidats qui, après le premier test, ont été retenus pour se mesurer aux épreuves de physique, économie, médecine, chimie. Chacun selon sa spécialité.

A ces jeunes qui nourrissent le rêve de poursuivre les études supérieures en Russie aux frais de RUSAL, le préfet et le président de la délégation spéciale (Mairie) de Fria, Mr Amara TRAORE, n’ont cessé de prodiguer conseils et encouragements. « Faites en sorte que vous sortiez vainqueurs de ce test », disait l’un. « Ceux qui gagneront seront les ambassadeurs de nos familles, bref de la Guinée en Russie, donc faites du sérieux ! », renchérissait l’autre.

100 bourses offertes par une société privée, c’est du jamais vu en Guinée. Et des choses rares méritent encouragement aux yeux des autorités de la ville qui abrite la première usine d’alumine en terre africaine. A ce projet, RUSAL et la Guinée tiennent. Pour la simple raison que, selon Mr Alexandre KUROCHKIN, chef du projet, il s’agit au bout de former des spécialistes qui puissent renforcer l’économie guinéenne, aider la nouvelle Guinée à s’installer.

Précision de taille : les étudiants après leur formation, au retour se feront employer partout où ils veulent. De par le nombre, c’est le projet de bourse le plus important lancé par RUSAL en Guinée. Cependant, des bourses, cette compagnie en a déjà donné aux jeunes guinéens. On se rappelle qu’il y a quelques années, elle a offert 10 bourses d’études aux jeunes guinéens en Russie –selon nos informations, la première cohorte rentre dans quelques jours pour être opérationnelle.

Comme quoi, la russe d’aluminium est en Guinée pour booster le développement socio-économique.

Source : Service Communication RUSAL-Friguia