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Avec le ‘‘YES WE CAN !’’ de 2008, Barack Obama est triomphalement réélu à la présidence des Etats-Unis avec le slogan ‘‘FOUR MORE YEARS !’’ (Entendez par là : quatre années de plus).
Celui qui est considéré comme l’homme le plus puissant du monde a toutefois été élu avec une avance moins confortable qu’en 2008. Toujours aussi séduisant, le locataire de la Maison Blanche a pourtant eu un mandat très difficile. Il a dû cohabiter avec un Congrès à majorité républicaine, affronter une crise financière internationale et gérer une économie avec un taux de chômage record de 7.9%. Il a certes éliminé Ben Laden mais peine à ramener la paix entre les frères ennemis israéliens et palestiniens. Pourtant, la magie ‘‘obamaniaque’’ opère toujours. OBAMA continue de conquérir les foules y compris même au-delà des Etats-Unis. Mais le charme et la séduction seules ne suffisent pas pour diriger avec efficacité.
Libéré des contraintes de son premier mandat, OBAMA dispose désormais d’une marge de manœuvre confortable pour traiter aussi bien les problèmes internes exacerbés par la crise que ceux qui sont à l’étranger. A ce moment charnière de l’histoire de son peuple, il appartient désormais à Barack OBAMA de laisser un bilan positif pour la postérité.
On ne saurait terminer cet article sans vous éclairer sur une fausse idée reçue à propos d’OBAMA et des africains. Un ami à qui j’annonçais la nouvelle tôt ce matin par un texto m’a répondu qu’il n’avait aucune raison de se réjouir car, selon lui, OBAMA n’a rien fait pour l’Afrique pendant son premier mandat. Ma réponse pour lui est sans équivoque : bien que né d’un père noir et africain, OBAMA est bel et bien américain. Il a été élu par les américains et pour les américains. Ni mon ami et moi n’avons pris part au vote et par conséquent n’avons rien à exiger d’OBAMA sinon que d’espérer que son mandat ne ressemble pas à celui de Georges W BUSH.
Remplacer la guerre par la paix, la récession par la croissance, le doute par la conviction, la suspicion par la confiance et œuvrer pour un rapprochement des peuples. Voilà ce que nous devrions attendre de lui. N’en déplaise à mes amis, il ne faut pas trop lui en demander. Cela peut faire un peu trop pour un homme. Fût-il le Président de la plus grande puissance du monde.