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Par Noel Gnimassou et Mady Bangoura pour arsyf.info
Une peur généralisée s’est emparée des populations de Fria depuis mardi 7 octobre après le retour de quelques membres d’une famille partie assister à l’inhumation à Koba dans la préfecture de Boffa d’une proche qui serait décédée d’Ebola la veille.
Aussitôt informée de la situation, Mme le préfet a, à son tour, alerté les autorités sanitaires, et a fait ériger un barrage sécuritaire à l’entrée de la ville. Mais hélas, le groupe de personnes mis en cause avait déjà franchi la cité.
Selon le Directeur Préfectoral de la santé de Fria, une équipe médicale se rend néanmoins dans la famille tous les matins pour procéder à des prises de températures. Au moindre signe de la maladie, on assure que la riposte sera immédiate et appropriée. Difficile à croire quand on sait que l’Hôpital Préfectoral manque de tout et qu’aucun lieu n’a pour l’instant été retenu comme devant abriter le centre de soins.
Aux dernières nouvelles, la défunte enterrée à Koba est réellement décédé de la fièvre virale Ebola. Elle aurait perdu deux autres de sa famille et a quitté le centre de soins de Forécariah pour Koba où elle a rendu l’âme. En plus de la famille suspecte, quelques voisins qui ont fait le déplacement avec eux sont aussi concernés par cette mesure de restriction et de mise en observation.
C’est la deuxième fois que Fria tremble après une alerte due à la fièvre à virus Ebola. La première fois, c'était au mois d'Août.
Noel Gnimassou et Mady Bangoura pour arsyf.info
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