RETOUR TRIOMPHAL DE FATOUMATA BANGOURA A FRIA APRES SA MEDAILLE D’OR AUX JEUX OLYMPIQUES DE LA JEUNESSE A NANJIN

Elle est partie. Elle a concouru. Elle a gagné. Fatoumata BANGOURA vient de rentrer triomphalement de Nanjin où elle a brillamment participé aux 2èmes Jeux Olympiques de la Jeunesse qui se sont tenus du 10 au 30 Août.

Alignée sur le 200 mètres dans la catégorie cadets, elle a remporté la médaille sur la distance qui est la chasse gardée des jamaïcains et des américains. Une petite guinéenne, friaka de surcroit, dominer les futurs grands de la discipline reine des JOJ, c’est presque invraisemblable.

Les friakas lui ont réservé un bel accueil ce jeudi 11 septembre sous une pluie battante. Dès son arrivée, sa famille, ses proches, ses camarades d’entrainement, les autorités et ses nombreux fans l’ont accompagnée jusqu’à la Mairie où les honneurs lui ont été rendus. Les mêmes honneurs ont été rendus à ses entraineurs César, Mara et Hadji.

Une première cérémonie avait déjà eu lieu à Conakry au Ministère en présence de quelques membres du Gouvernement. Quelques membres du Ministère et de la Fédération d’Athlétisme avaient d’ailleurs fait le déplacement.

Au cours de la cérémonie, le Directeur Préfectoral de la Jeunesse de Fria Mr Aziz CAMARA, le Directeur Technique National de la Fédération, le vice-président de la Fédération Mr Faras CAMARA et le Secrétaire Général des Collectivités décentralisées Mr Naby CAMARA ont félicité la championne olympique et appelé les autorités à accorder plus d’intérêt aux problèmes de sport en particulier et de la Jeunesse en général.

Après Makoura KEITA et Kerfalla ‘‘Arsenic’’ CAMARA au niveau ouest-africain, voici une énième médaille glanée par un friaka en dehors de nos frontières. Ce qui prouve à suffisance les valeurs et les potentialités de la petite cité de l’alumine.

Pour finir, espérons que Fatoumata BANGOURA puisse continuer à s’entrainer et atteindre les sommets. Confirmant ainsi tout le bien qu’elle a prouvé jusque maintenant. La tâche sera difficile mas pas impossible. Car, si impossible n’est pas français, découragement n’est pas guinéen. Encore moins friaka.