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Elle n’a lieu que tous les 4 ans mais elle déchaine toujours autant les passions. 32 nations vont en découdre du 12 juin au 13 juillet 2014 dans le pays du DIEU football : le Brésil ! Brésil de Pelé, Garrincha, Ademir, Zico, Ronaldo, Romario d’hier (pour ne citer que ceux-là). Ou encore Brésil de Neymar, Thiago silva, David Luis, Fred, etc. pour ce que ce pays compte de stars aujourd’hui.
Bien qu’il soit en proie à une crise économique et sociale, le Brésil n’a pas lésiné sur les moyens pour s’adjuger le trophée. Ce qui serait sa sixième coupe sur 20 éditions. Mais attention, l’ombre de 1950 plane encore sur le stade de Maracana : lors de la seule phase qu’elle avait organisée cette année-là, le Brésil avait perdu la finale face à son ennemi héréditaire qu’est l’Uruguay. Même si 8 ans plus tard, il parvenait à remporter son premier titre mondial en battant un autre pays organisateur sur son sol. Hormis la coupe remportée en 2010 en Afrique du Sud par l’Espagne, le Brésil reste le seul à avoir deux trophées hors de son continent.
Ils seront nombreux les prétendants à la succession de l’Espagne : l’Espagne d’abord pour se succéder à elle-même ; l’Argentine avec un Lionel Messi enfin décidé à briller avec la Céleste ; l’Italie toujours capable du meilleur comme du pire ; la France qui depuis 1982 a toujours battu le Brésil en phase finale ; l’Allemagne qui reste l’équipe la plus constante et qui a toujours franchi le cap du premier tour ; le Portugal et la Belgique sont tout aussi capables de créer l’exploit. Verra-t-on enfin une équipe du vieux continent faire faire à la Coupe le voyage transatlantique ? Les Sud-américains ne l’entendent pas de cette oreille et feront en sorte que Dame Coupe reste ‘‘at home’’.
On dit d’eux qu’ils font office au pire de figurants, au mieux d’outsiders : ce sont les pays d’Asie (Corée du Sud, Japon et Iran) ou ceux d’Afrique et du Tiers-Monde. Côte-d’Ivoire, Cameroun, Nigéria et Ghana en tête, ils sont bien décidés à défendre le plus haut possible les couleurs du continent et faire aussi bien sinon mieux que le Cameroun de 1990, le Sénégal de 2002 et le Ghana de 2010.
Quoiqu’il en soit, la grand-messe du ballon rond reste un moment rare de fêtes, d’exploits, de joies, de déceptions, de larmes, et surtout de plaisir pour ses passionnés. Et cette promet d’être belle.