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Les faits se sont déroulés dans la matinée du mercredi 30 avril aux immeubles de Fria. Au F8 plus précisément.
L’alerte a été donnée aux concierges et aux vigiles par des enfants qui jouaient dans la coursive du 8ème étage. Ils leur ont dit qu’un jeune était en train de violer une petite fille. Sitôt informé, l’un des vigiles s’est immédiatement rendu sur les lieux et a vu un jeune qui tentait d’abuser d’une petite fille. Ce dernier a pris la fuite sans qu’il ne puisse mettre la main sur lui. Mais, comme toutes les issues avaient été bouclées, il lui était très difficile de s’échapper. C’est alors que les vigiles ont commencé à fouiller tout l’immeuble. Escalier par escalier. Sans suite. Jusqu’à ce qu’un enfant vienne leur dire qu’il a vu le suspect entrer dans un appartement. Sur la base de ces informations, ils se sont rendus au dit appartement et ont mis la main sur un jeune tranquillement installé en train de suivre la télé. Il n’a pas résisté jusqu’à l’arrivée de la Police qui l’a embarqué.
La petite fille, dont nous ne révèlerons pas l’identité, nous a confié avoir été attirée par le jeune depuis le marché où elle vendait des mangues pour sa maman. Ce dernier lui disait vouloir acheter toutes ses mangues mais seulement aux immeubles. C’est là qu’il a tenté d’abuser d’elle jusqu’à ce que les vigiles arrivent. Confrontée au suspect, la fillette l’aurait formellement reconnu. Visitée par une sage-femme à l’Hôpital, la fillette serait toujours vierge. N’eût été l’arrivée du vigile à temps, elle aurait connu un autre sort. L’affaire continue puisque le suspect est toujours détenu à la Police.
Au-delà de toute cette affaire, il est important de souligner encore une fois le travail des enfants : une petite fille de 9 ans n’a pas à aller vendre des mangues au marché. Elle doit être à l’école ! Mieux, en ces temps de crise, nombreux sont les parents qui, par manque de moyens ou de volonté, ont démissionné de leurs responsabilités parentales. Livrés à eux-mêmes, les jeunes ont transformé les immeubles en un lieu de toutes les débauches possibles. Sous prétexte d’aller charger les téléphones portables ou de suivre la télé.